Mon étoile

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Ophélie

mercredi 26 septembre 2012

Rêve ou réalité

Il ne passe pas un jour sans que je pense à elle, ma petite Ophélie...parfois ma tête s'envole et je rêve éveillée que j'ai tout contre moi mes trois enfants réunis pour un câlin magique...comme il est doux de rêver...et la vie continue...avec ses haut et ses bas...ses beautés, ses défis à relever et l'infini de ses possibilités.

 (je voudrais tant pouvoir ajouter ici une photo de mes trois amours ensembles...)

Je n'apprends pas à vivre sans Ophélie, j'apprends à vivre avec sa constante influence et son absence, tout à la fois.  J'apprends à vivre avec le vide...et avec l'immensité de sa présence.  Même Jacob parle quotidiennement de sa petite sœur...des questions, des réflexions, un sentiment qu'il n'arrive pas à exprimer, des souvenirs parfois troublants...sa cocotte d'amour lui manque, je crois.  Elle nous manque tous, même si nous avons accepté, David et moi, que sa vie devait se dérouler ainsi...il y a toujours un instant où ces deux petits mots passent en coup de vent dans ma tête : "et si...?"...et puis la réponse vient d'elle-même à mon esprit : "elle était parfaite...elle était l'amour pur...c'est ainsi".
Parfois, au lieu d'un de ses nombreux films, Jacob me demande d'écouter cocotte d'amour...je met alors le diaporama et nous le regardons, parfois collé-collé sur le divan et quelque fois en continuant de vaquer à nos occupations...la vie continue.  L'autre soir j'ai décidé de filmer la scène...et j'ai alors eu l'étrange et agréable impression de capter pour la première fois l'image de mes trois enfants en même temps...un rêve qui prend forme, en quelque sorte...je partage donc avec vous ce moment...de transmettre ainsi mon rêve me donne l'impression qu'il devient un peu plus réel.

Je vais bien, je vais mieux, même si j'arrive difficilement à atteindre la performance que je voudrais, même si parfois j'ai l'impression que le sort s'acharne, même si j'ai soudainement une grande tristesse qui m'envahis...je vais bien...mon esprit rêve beaucoup, à de nombreuses choses.  Je fais attention à ne pas me perdre dans les nuages, j'écoute mon cœur et je garde les deux pieds bien ancrés au sol...je prend mon temps.  Courir m'aide énormément, physiquement et mentalement...c'est un excellent remède contre la vilaine anxiété qui survient sans invitation.  Et quel beau prétexte pour laisser son esprit vagabonder, que faire d'autre pendant une longue course...que de rêver encore et encore! 
Je vais bien !

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